Cap Verdure – Marennes, Rhône

Programme : construction de 54 logements sociaux et 2 locaux d’activité répartis sur 4 bâtiments avec aménagement d’un espace public central structurant
Maître d’ouvrage : Amétis
Architecte : l’Atelier 127
Économiste : Cabinet Campana
Bureau d’études structure : Areba
Bureau d’études fluides : GLM
Paysagiste : Trait d’union
Surface : résidence : 3 935 m² SDP / 3 808 m² SHAB, terrain aménagé : 44 800 m² environ
Coût : 4 200 000 € HT
Etat : livré en 2018
Approche HQE : cible 1 : relations harmonieuses du bâtiment avec son environnement immédiat / cible 4 : gestion de l’énergie / cible 8 : confort hygrothermique / cible 10 : confort visuel / cible 12 : qualité sanitaire des espaces / cible 13 : qualité sanitaire de l’air…
Photographies : © Erick Saillet

Le projet s’insère dans un tissu pavillonnaire au Nord du centre-bourg de Marennes. Il comprend une résidence, « Cap Verdure », de 54 logements et 2 locaux professionnels répartis en 4 bâtiments en R+2 ainsi que des maisons individuelles en R+1. L’ensemble reprend le maillage des habitations environnantes en dessinant un tissu aéré tout en venant recréer une centralité autour d’une venelle piétonne paysagère. L’implantation des bâtiments a également été pensée de manière à favoriser les vues sur le lointain en ménageant des percées visuelles.

Une voie structurante Nord-Sud traverse le nouveau quartier et le relie à la rue principale du centre-bourg. En sens unique et ponctuée de chicanes, elle est aménagée de manière à réguler la vitesse des automobilistes. Une seconde voie de desserte perpendiculaire à la première permet un accès au site depuis la route départementale à l’Ouest. Un réseau de voies piétonnes connecte le quartier nouvellement créé aux quartiers existants adjacents.

Le projet réinterprète les codes du village traditionnel à travers une écriture contemporaine. Les bâtiments sont coiffés de toiture à deux pans faisant écho aux toitures existantes alentour, le sens de faîtage a été déterminé en corrélation avec celles-ci. Les socles en pierre sèche rappellent quant à eux les murs de clôture des anciens villages et viennent asseoir les bâtiments. Afin de conférer à la résidence R+2 une échelle de maisons individuelles, une recherche de verticalité a été menée pour interrompre la linéarité des bâtiments. Elle se traduit d’une part par les différentes hauteurs de faîtage qui suivent la pente naturelle du terrain et d’autre part par la verticalité des menuiseries en façade. La halle couverte, positionnée au cœur de la venelle piétonne, participe à cet esprit de village en favorisant les rencontres inter-quartier lors d’animations, de marchés…

En plus des commerces, les rez-de-chaussée accueillent une partie du stationnement ce qui permet de libérer au maximum l’espace public. Les cheminements piétons constituent des lieux de promenade agrémentés d’une palette végétale variée et d’espaces minéraux pourvus d’assises. Ils sont mis à l’écart des voiries à l’aide de bandes plantées et des habitations par la présence d’une végétation plus haute qui préservent l’intimité de celles-ci. Un bassin d’infiltration paysager au Nord du projet est alimenté en partie par un réseau de noues collectant les eaux pluviales de l’ensemble du quartier.